Le contrat de professionnalisation et un contrat d’alternance de plus en plus apprécié par les étudiants. Il permet d’acquérir de l’expérience professionnelle tout en continuant les études. Ainsi, il est plus judicieux de vérifier les principaux points du contrat avant de s’engager.

Qui peut être concerné par un contrat de professionnalisation ?

Le contrat de professionnalisation est en grande partie proposé aux jeunes de 16 à 25 ans. Mais, les demandeurs d’emploi de plus de 26 ans peuvent aussi l’obtenir dans certains cas. À ceux-là s’ajoutent les personnes qui bénéficient d’un CUI (Contrat Unique d’Insertion). Il y a aussi ceux qui ont une ASS (Allocation de solidarité spécifique) ou d’une API (Allocation de parent isolé). On peut aussi évoquer l’AAH (Allocation aux adultes handicapés).

Quelle rémunération pour ce type de contrat ?

La rémunération pour un contrat de professionnalisation dépend de l’âge du travailleur, ainsi que de sa formation. Un jeune de moins de 21 ans peut alors toucher un salaire de 55 % au SMIC au minimum s’il n’a pas le bac. Le taux peut augmenter à 65 % s’il a un bac ou plus. La rémunération peut être révisée à 70 % ou 80 % en fonction des conditions précédentes pour un jeune de 21 à 25 ans. Enfin, un jeune de plus de 26 ans peut toucher l’équivalent du SMIC.

Les avantages offerts par un contrat de professionnalisation

Même en tant qu’alternant, le salarié peut profiter d’un bon tremplin pour trouver un emploi à l’avenir. D’ailleurs, le travailleur aura l’occasion de découvrir un métier ou une branche d’un métier. L’organisme qui l’accueille peut aussi prendre en charge les frais de sa formation. L’enseignement théorique qu’il reçoit sera automatiquement mis en pratique quand il travaille. Sachez que la rémunération d’un jeune avec un contrat de professionnalisation peut-être supérieure à celle d’un stagiaire.

Contrat de professionnalisation et contrat pro : quelles sont les différences ?

Normalement, un contrat de professionnalisation n’est disponible que dans le secteur public. Cela concerne même les entreprises qui interviennent dans les secteurs « non manuels » pour ne citer que la banque ou la communication. D’un autre côté, le contrat pro relève de la formation continue alors que le contrat de professionnalisation est lié à la formation initiale.